Thibaud

Comment as-tu connu l’Herbier du Diois ?

En regardant les offres d’emploi sur internet ! J’ai ensuite appris par mon père que j’avais ramassé du

tilleul pour l’Herbier lorsque j’étais ado il y a 25 ans.

Quel est ton parcours en quelques mots ? Que faisais-tu juste avant de nous rejoindre ?

J’étais parti vivre à l’étranger dès la fin de mes études, en 2008. J’ai notamment travaillé en Angola, en

Indonésie, au Vietnam et en Amérique Latine. Je vivais de manière nomade depuis plusieurs années,

mais j’ai eu une fille en début d’année et j’ai eu envie de davantage de stabilité, et de me rapprocher de

ma famille.

Qu’est-ce qui t’a motivé/plu pour venir travailler ici ?

Plusieurs facteurs : J’aime le côté international du poste d’acheteur, le fait de communiquer tous les

jours avec des gens qui viennent du monde entier, la diversité des tâches, l’absence de routine. Le

monde des plantes et des épices, et par extension celui de l’agriculture m’intéresse aussi. L’écologie, les

valeurs de l’entreprise, le mode de gestion m’ont également plu. Et finalement le Diois !

Qu’est-ce qui t’a marqué la première fois que tu as visité l’entreprise ?

Deux choses : d’abord, les odeurs de plantes, évidemment. Ensuite, le côté moderne de l’entreprise : J’ai

été surpris par les machines, l’efficience de l’organisation, la propreté, le tout dans une ambiance qui

me paraissait calme et sereine.

Quelle est la valeur qui te parle le plus à l’Herbier ?

Je pense que c’est une entreprise saine de manière générale, à la fois dans ce qu’elle vend (des matières

qualitatives, bio, issues du commerce équitable si possible), la manière avec laquelle elle produit, ainsi

que ses relations avec les employés et les tiers.

Te sens-tu acteur au quotidien face au changement climatique ? Si oui, comment ?

Un petit acteur. Je fais attention, mais je ne crois pas que cela suffise. Les mesures qui auraient le plus

d’impact sur le changement climatique doivent être prises au niveau étatique, voir au-dessus. Elles

nécessitent de la volonté et du courage politique. Elles se heurtent aussi souvent aux aspirations

profondes et aux habitudes de beaucoup de gens. Au final, je pense qu’il est primordial de bien

s’informer pour comprendre les enjeux, de voter, et de faire preuve d’ouverture d’esprit lorsque des

mesures vont dans le bon sens.