Foires aux questions : agriculteurs et cueilleurs
Sur cette page, vous retrouverez une compilation des questions les plus souvent posées ainsi que toutes les informations que nous pensons intéressantes pour vous installer, vous convertir à l’agriculture biologique ou devenir cueilleurs.
Si vous êtes un agriculteur déjà certifié en agriculture biologique, dans ce cas les plantes issues de cueillette doivent figurer sur votre certificat bio. Si les plantes cueillies ne figurent pas sur votre certificat, demandez à votre organisme certificateur de les rajouter (avant cueillette bien sûr). Normalement, si vos sites de cueillette sont situés sur vos parcelles bio, l’ajout de plantes ne doit pas vous couter plus cher.
Si vous n’êtes pas agriculteur bio, vous devez passer via une déclaration de cueillette. Ce document est simple à compléter, mais il doit être rempli 2 mois avant la première cueillette. Ce document est à compléter chaque année. Vous devrez également joindre une carte de localisation de tous vos sites de cueillette. Pour cela vous pouvez utiliser un plan cadastral, une carte IGN, Géoportail … Au moment de vos récoltes, sur le terrain, il faudra aussi tenir à jour un cahier de cueillette. Ce cahier précise les jours de cueillette, les sites, les plantes collectées et le rendement quotidien.
Vous obtiendrez la déclaration de cueillette vierge à compléter auprès de votre acheteur[JP1] . Et c’est lui qui paie les frais de certification biologique, chaque année. La première année de livraison et de certification, vous recevrez la visite d’Ecocert qui viendra auditer les sites de cueillette, de séchage et de stockage. Ensuite les audits auront lieu sur une moyenne d’une fois tous les 3 ans.
La déclaration de cueillette vous lie à un acheteur. Les plantes certifiées pour un acheteur ne le seront pas pour un autre opérateur économique. Dans cette démarche, l’entreprise est responsable de la certification biologique des plantes qu’elle achète. C’est pourquoi, avant d’entamer la démarche de nombreuses questions vous seront posées sur vos pratiques de cueillette, sur le voisinage des sites de cueillette, sur la propreté des séchoirs, sur la protection des plantes contre les rongeurs, les insectes ou autres animaux domestiques … l’entreprise viendra elle aussi visiter votre site de cueillette.
Oui, nous achetons exclusivement des plantes certifiées en agriculture biologique. Les valeurs de l’Herbier-du-Diois sont fondamentalement écologiques. Chaque jour nous faisons en sorte que notre activité industrielle ait un impact minime et maitrisé sur notre environnement. Nos bâtiments écologiques en est la preuve quotidienne.
Pourquoi produire bio ?
- Pour améliorer la fertilité et l’activité biologique des sols
- Pour cultiver des variétés et des espèces adaptées à nos sols et à notre climat
- Pour ne pas polluer les eaux, les sols, les agriculteurs, la biosphère
- Pour favoriser la biodiversité
- Pour fournir à l’homme et à l’animal des aliments sains, de composition nutritionnelle équilibrée et sans résidus toxiques …
- Pour pouvoir commercialiser ses produits en agriculture biologique, l’agriculteur s’engage à respecter le cahier des charges européen bio en vigueur et à soumettre son exploitation à des audits effectués par l’organisme certificateur de son choix.
L’Herbier-du-Diois a choisi de travailler avec l’Organisme de Contrôle Ecocert, mais vous pouvez choisir parmi les 10 organismes certificateurs agrées par l’Institut National de l’Origine et de la qualité (INAO).
Un contrôle par an est réalisé sur rendez-vous, auquel s’ajoute des contrôles inopinés (en moyenne un tous les deux ans). Après vérification des factures, des cahiers d’enregistrement des pratiques et réalisation de prélèvements, le contrôleur établit un rapport de contrôle et indique les éventuelles anomalies (ou écarts) constatées. Lorsque les éventuelles anomalies auront été corrigées et que l’agriculteur en aura apporté la preuve à l’organisme, celui-ci délivre le certificat de conformité avec la liste des produits certifiés bio.
Si vous vous posez la question de passer en bio, n’hésitez pas à rencontrer d’autres producteurs bio, à vous former et à réaliser un diagnostic de conversion vers la bio. Pour cela contacter votre groupement d’agriculture biologique et ou votre chambre départementale d’agriculture.
Bien sûr nous manquons toujours de plantes cultivées en France pour satisfaire nos clients. Mais avant de rechercher des plantes, nous cherchons d’abord des agriculteurs avec qui travailler dans la durée.
Pour nous il est primordial que le fournisseur et l’entreprise partagent des valeurs communes comme l’autonomie dans le travail, le respect de l’environnement et des salariés, le principe d’amélioration continue et le partage des risques.
Par conséquent nous accordons un temps non négligeable à cette prise de contact. Souvent nous proposons au porteur de projet de nous rendre visite à l’Herbier-du-Diois, tout simplement pour prendre le temps de faire connaissance.
Si nous cherchons des nouveaux fournisseurs c’est parce que des plantes manquent et/ou que des filières sont en plein développement. Ce n’est jamais pour enlever le marché à agriculteur car vous proposeriez par exemple un prix de vente inférieur ou d’autres conditions plus avantageuses.
Les plantes à produire pour l’Herbier-du-Diois sont celles pour lesquelles la demande client est supérieure à l’offre fournisseur. Pour vous aider à choisir les plantes à implanter nous étudions ensemble les contraintes agronomiques de votre ferme, le matériel de production et de transformation à votre disposition, vos possibilités d’irrigation, de séchage et de stockage, vos disponibilités de planning… Plutôt que de vous remettre une liste de plantes, identiques pour tous, nous vous proposons un accompagnement personnalisé, presque sur mesure !
Après plantation vous pourrez bénéficier de notre expérience de production, acquise au fil des ans chez nos fournisseurs et sur notre ferme.
L’Herbier-du-Diois s’approvisionne auprès de 350 fournisseurs français (agriculteurs et cueilleurs). Ce chiffre augmente un peu chaque année et l’entreprise est toujours heureuse de référencer de nouveaux producteurs. En même temps nous faisons attention à privilégier les fournisseurs historiques et à les accompagner dans leurs projets de développement et de mise en culture. L’Herbier-du-Diois travaille très majoritairement en direct avec les agriculteurs, sans passer par des structures intermédiaires. L’approvisionnement France représente en volume un cinquième de nos achats annuels.
L’Herbier-du-Diois n’achète pas toutes ses matières premières en local. Les épices, la vanille, le café vert, les thés … ne poussent pas (encore) sous nos latitudes et notre climat, par conséquent nous les importons. Pour les autres aromatiques, la région d’approvisionnement dépend étroitement des débouchés commerciaux. Même si nous avons à cœur de développer l’origine France, nous devons d’abord trouver des clients prêts à s’embarquer avec nous dans l’aventure. Souvent l’origine France coute plus cher (surcout lié aux frais de main d’œuvre) et tous les clients ne sont pas prêts ou n’ont pas les moyens d’accepter ce challenge.
Depuis 10 ans nous observons un véritable engouement autour de l’approvisionnement bio et local. Il ne s’agit pas d’un effet de mode, c’est une tendance confirmée. Ainsi les surfaces cultivées en plantes aromatiques ne cessent de progresser même si elles sont insuffisantes pour fournir le marché de l’herboristerie. 10 ans cela peut paraître long, mais il est tout à fait normal que le travail de structuration de filière soit chronophage, ce travail faisant appel à de nombreux acteurs et à de nombreuses compétences. Avec la vulgarisation de l’Agriculture Biologique, l’origine France apporte une garantie supplémentaire. C’est un gage de qualité et de traçabilité supplémentaire. Sans parler de la plus-value environnementale, liée à l’économie de transport.
D’ailleurs, au-delà de l’achat des matières premières, l’Herbier-du-Diois privilégie les services locaux. Par exemple, pour la construction de son bâtiment ossature bois, l’Herbier du Diois a fait appel à une société de l’Ain et à un artisan du Diois.
Oui vous êtes concerné. Depuis le 14/12/2019, tous les plants (mini-mottes et racines nues) que vous achetez auprès de votre pépiniériste doivent être étiquetés PPE. L’étiquette comprend l’appellation Passeport Phytosanitaire Européen, le logo européen, l’espèce écrite en latin, le numéro de lot et le pays d’origine. L’étiquette doit figurer sur les bons de livraisons et factures mais aussi sur les unités de vente.
Depuis le 14/12/2019 toutes les plantes sont concernées. Le Passeport Phytosanitaire Européen permet de prouver que le pépiniériste agit pour lutter contre certaines maladies sanitaires pouvant présenter un risque pour la filière plantes aromatiques et assure la traçabilité de ses opérations de production et de commercialisation.
Depuis 14/12/2019 vous devez exiger le PPE sur vos plants achetés. En cas d’alerte sanitaire, vous pourrez être contrôlé. Il faut pour cela conserver vos factures d’achats et documents associés pendant 3 ans. Un archivage informatique devrait suffire.
L’Herbier-du-Diois est engagé dans des démarches équitables depuis plus de vingt ans . Il existe différentes certifications, dont FLO (qui certifie notamment les produits Max Havelaar) et FFL (Fair For Life), plus exigeante encore. Cette dernière certification concerne autant les relations commerciales nord-sud que les relations commerciales nord-nord. Le pilier central de ce label s’articule autour de prix équitables et d’un fond de développement qui permet de financer des projets au service de la production. Cette certification garantit également le respect des droits et des conditions de travail des salariés ainsi que la préservation de l’environnement et de la biodiversité. FFL complète ainsi plutôt bien le cahier des charges bio européen, exclusivement centré sur la production agricole et la non-utilisation de pesticides de synthèse.
Ces standards s’imposent à l’ensemble de la filière : l’agriculteur-fournisseur, l’Herbier-du-Diois et ses clients désireux de s’engager dans cette filière vertueuse. Au sein de l’Herbier-du-Diois, cette certification ne modifie pas fondamentalement nos méthodes de travail avec les agriculteurs. Toutes nos relations commerciales sont basées sur la confiance, la transparence et les notions de prix justes. En revanche, la mise en place du fond de développement nous demande un engagement supplémentaire. Nos équipes se sont organisées avec enthousiasme pour accompagner ces nouveaux projets.
L’Herbier-du-Diois va avant tout chercher à valoriser ses fournisseurs historiques, dont nous connaissons le sérieux et la fiabilité. Il faut néanmoins vérifier que certains critères environnementaux et sociaux sont respectés sur ces fermes. Les agriculteurs doivent ensuite s’engager dans une démarche d’amélioration continue. Il leur sera également demandé de faire progresser l’ensemble de la filière en échangeant avec toutes les parties prenantes sur les aspects techniques, économiques et sociaux.
Il faut rappeler que la certification équitable ne génère pas nécessairement une augmentation du prix de base payé à l’agriculteur. Par contre, avec le fond de développement, elle permet de monter des projets utiles au groupe de fournisseurs. Il peut s’agir par exemple d’acheter des emballages recyclés, d’organiser une journée de démonstration technique, de planifier un voyage d’étude, de prévoir une formation…
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