Skip to content

Catégories

Archives

Blog

Moussa, équipe “réception”

Arrivé le 21 août 2021.

Comment as-tu connu l’Herbier du Diois ?

J’ai connu l’Herbier à travers une amie fin juin. Nous étions embauchés à la vigne ensemble. Elle connaissait quelqu’un qui travaillait à l’Herbier et qui s’y plaisait. Elle m’a informé qu’ils recrutaient. Je suis allé sur le site et j’ai envoyé ma candidature.

Quel est ton parcours en quelques mots ? Que faisais-tu juste avant de nous rejoindre ?

Je viens du Mali et suis arrivé en France en janvier. Ma femme est française. On s’est marié, et notre projet était de vivre ensemble en France. Pour moi c’était important de trouver rapidement un travail. Au Mali, j’étais directeur technique d’une association. J’ai donc exploré les pistes côté son et lumière, j’ai suivi une formation à Nantes, mais notamment à cause de la pandémie, je n’ai pas trouvé d’emploi. En parallèle, j’étais fatigué de la grande ville, j’avais envie de changer. Cela faisait 10 ans que je travaillais dans le son et la lumière, je ressentais le besoin d’exercer un métier plus proche de la nature et des plantes. Avec ma femme nous avons donc décidé de nous réorienter tous les deux. Depuis le Mali, j’ai trouvé la formation de maraicher à Die et j’ai postulé. De son côté, elle fait du fromage à Recoubeau maintenant.

Qu’est-ce qui t’a motivé/plu pour venir travailler ici ?

Lorsque je suis allé sur le site web, j’ai vu que tout était totalement en bio, cela m’a beaucoup plu. Puis j’ai vu le projet avec tous les panneaux solaires, je me suis dit que cette entreprise contribuait à moins polluer la planète, travailler pour elle me ferait me sentir plus utile.

Qu’est-ce qui t’a marqué la première fois que tu as visité l’entreprise ?

Les panneaux solaires sur les toits m’ont marqué ! J’étais impressionné ! Et ce qui m’a donné encore plus envie de venir, c’est quand Julie m’a fait visiter, de voir qu’il fallait se changer, se désinfecter les mains : de voir que tout était propre ! Aussi, à l’intérieur tout était bien rangé, tout était très bien organisé. J’avais vraiment envie de faire partie de cette organisation. Et en même temps je savais que cela m’aiderait à savoir comment m’organiser au quotidien, dans ma vie personnelle.

Quelle est la valeur qui te parle le plus à l’Herbier ?

La défense de l’agriculture biologique.

Qu’est-ce qui te caractérise en trois/quatre mots ?

Joyeux, franc, simple et, en même temps, pas simple à vivre !

Te sens-tu acteur au quotidien face au changement climatique ? Si oui, comment ?

Je fais gaffe à ma façon de me déplacer, particulièrement à mes trajets en avion. Pour le moment je ne suis pas encore rentré au Mali. Je fais en sorte de limiter mes trajets là-bas. Aussi, j’essaye d’utiliser la voiture que de manière occasionnelle.

As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci à L’Herbier. Je suis fier de contribuer au combat que l’Herbier mène. Je me sens comme l’un des partenaires de l’Herbier. Pour moi c’est un échange. Je me sens bien et j’aime bien partager cela avec l’Herbier.