Jean-Marie est aux côtés de l’Herbier depuis 18 ans. Pour conduire, transporter, rapporter, réparer, blaguer, rigoler… Toujours là ! Quelques mots sur son parcours…
« J’ai commencé à travailler pour l’Herbier en 2005. C’est Tijlbert qui m’a demandé de venir. J’avais auparavant ‘bricolé’ avec Ton, mais j’étais embauché par une autre entreprise en parallèle. J’ai débuté dans le monde du travail en 64 et me suis mis à rouler en 70 (donc avant la création de l’Herbier 😊). Je suis resté une vingtaine d’années chez Nestlé, puis j’ai basculé dans le milieu de la chimie pendant une douzaine d’années, avant d’atterrir ici. Au début, je m’occupais évidemment des transports, mais je venais aussi la nuit couper les plantes. Je ne dors pas beaucoup, (à peine 4h par nuit), donc j’arrivais vers 2h du matin, je coupais jusqu’à 7h (avant que la journée ne commence pour l’équipe), ensuite je prenais le camion, puis j’allais faire les livraisons. Avec Tijlbert, on venait le samedi, le dimanche… C’était le début ! J’ai fait cela pendant 7,8 ans. Ensuite, Tijlbert a commencé à pouvoir investir dans du matériel neuf, il a notamment acheté un semi-remorque, j’étais tout le temps sollicité. Je roulais tous les jours. J’allais en Espagne, Italie, Hollande, Pologne, etc. Au Portugal, je faisais le tour complet des producteurs. Je commençais dans le Nord et finissais dans le Sud.
Au bout d’un moment, ce fonctionnement n’était plus compétitif face aux transporteurs. L’Herbier n’est pas transporteur, nous avons donc le droit de n’acheminer que notre matière. Ce qui fait que la plupart du temps, je partais à vide… à la différence d’un transporteur qui va avoir son camion chargé à l’aller et au retour. Aujourd’hui, je ne fais plus que les trajets en France. Et surtout les petits. On essaye au maximum de coupler les tournées (livraison de clients et ramassage de matière chez les fournisseurs).
Maintenant, c’est sûr que l’international me manque et que j’aimerais y retourner. J’ai toujours fait ça ! Moyen-Orient, Russie, Pologne. J’aime ça. J’aime rouler, j’aime conduire, j’aime être tout seul aussi je pense. Quand tu roules, tu t’arrêtes jamais de penser, ton cerveau est constamment en action 😊.
Ce qui m’attache à l’Herbier, ce que j’aime, ce sont les gens, et particulièrement, le contact que je tisse avec les producteurs. C’est vraiment ce que j’ai développé, par rapport à mes expériences précédentes. Parfois, je fais remonter des informations les concernant. Je fais le lien entre eux et l’entreprise. En général, ce ne sont que des personnes passionnées par ce qu’elles font. Je me régale toujours autant à faire toutes ces rencontres… ».
Propos recueillis en mars 2022