Chère Heidi
Je m’adresse aujourd’hui à toi au nom de toute l’équipe de
l’Herbier.
Tout d’abord : Joyeux anniversaire.
Tradition oblige, pour chacun des anniversaires, un gâteau
pour les collègues, c’est la règle. Ne t’inquiète pas, ce matin la parole a été
tenue, toute l’équipe s’est régalée.
Oui, je sais Heidi. Faut que je sois concis, rapide et droit
au but. Comme à l’entretien annuel, pas question de s’éterniser. Dites ce que
vous avez à dire et passons rapidement au concret. Pas de blabla inutile. Il ne
faudrait pas prendre le risque de rester collé à la chaise. 15 min max, top
chrono…
Nous avions juste le temps de lister les adjectifs :
discrète, ponctuelle, précise, soignée, rapide, de bonne humeur, polie,
toujours prête à aider etc…
Mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui pardon.
Heidi, je sais que le sujet est sensible mais c’est vraiment
important pour nous. Nous souhaiterions te dire : « Ça va trop vite… Tu vas
trop vite… Tu passes trop vite… Nous n’arrivons plus à suivre. Le braquet est
trop grand. La pente est trop raide. Ton pas pressé nous laisse spectateur
démuni face la cascades d’événements.
En 2015, tu nous rejoints à Châtillon pour quelques semaines
de travail de saisonnière avant de réaliser un stage d’étude encadré par Julie
Marchand. Depuis tu vas et viens, avec ton vélo, entre Die et l’Herbier. Tu as
pris soin des cultures de La Croix, en réception tu as été d’une grande aide
pour les gars, et en prépa avec Cathy, Jean Phi, Fréderic, Johan, Fabien,
Florence, Chloé et Julien tu as servi les clients de manière exemplaire.
Je sais que je dois faire vite. Le temps est compté. Tes
yeux francs et ton regard espiègle me le disent. Ton petit sourire en coin me
soulage un peu. Je vais faire vite.
Tu nous impressionnes Heidi. Par ton attention, ton travail,
ta force, ta façon de faire face, d’être là, droite dans tes bottes, la tête
haute. Pas de superflu.
Toute l’équipe, nous tous, voulons que tu saches, que chaque
jour qui passe, dans les jardins, en prod, de la réception à la prépa, en
passant par les expé et dans tous les bureaux, des souvenirs précieux de toi
vivent encore pour très longtemps.
Tu nous manques.